#4 Le corps désirant
Pour ce quatrième épisode, Méduse parle du corps désirant, celui qui s'abandonne à son plaisir en bousculant toutes les frontières. Barbara et Cécile se souviennent de leurs premiers désirs, du bouleversement qu'entraînent la métamorphose du corps à l'adolescence et la découverte de la sexualité. Elles s'interrogent sur les liens entre littérature et désir et sur les stéréotypes qui peuplent nos fantasmes. Les êtres féminins peuvent-elles aujourd'hui laisser libre cours à leur désir ? Metoo a-t-il changé notre éros ?
« Ce moment où un incendie s’embrase dans ton ventre, où tu ne penses plus qu’à toucher, manger ce corps, cette boule de feu qui te donne bonne mine même les jours d’hiver ou à l’heure des grandes fatigues, ce sentiment d’être vivant et ouverte sur le monde. »
« J'ai longtemps cru à la magie du premier baiser. Le feu d'artifice dans le corps, cette brûlure, même si ce vrai premier baiser n'a jamais eu lieu. Je ne sais pas comment cela s'est passé pour toi, mais j'en avais une peur bleue, je m'en suis même cachée. »
«Tout ce nettoyage du sperme est maintenant terminé. C'est la même amie qui me l'a dit, car elle vit aujourd'hui avec des femmes.»
« Il y a quelque chose de frappant quand les femmes parlent de sexe. Elles disent leur non-désir, leur ennui, leurs peurs, rarement leur désir, surtout quand il est transgressif ou démesuré. Une femme dont l’appétit sexuel est infini, dérange, met mal à l’aise, elle devient une sorte de monstre, un vampire, une bête sauvage, un danger public aux yeux de la société, au regard des hommes.»
« Est-ce qu'il t'arrive d'être excitée en écrivant ? J'aime beaucoup écrire des scènes érotiques, mais je trouve difficile de donner plus d'autonomie au corps féminin.»
#4 Le corps désirant
Pour ce quatrième épisode, Méduse parle du corps désirant, celui qui s'abandonne à son plaisir en bousculant toutes les frontières. Barbara et Cécile se souviennent de leurs premiers désirs, du bouleversement qu'entraînent la métamorphose du corps à l'adolescence et la découverte de la sexualité. Elles s'interrogent sur les liens entre littérature et désir et sur les stéréotypes qui peuplent nos fantasmes. Les êtres féminins peuvent-elles aujourd'hui laisser libre cours à leur désir ? Metoo a-t-il changé notre éros ?
« Ce moment où un incendie s’embrase dans ton ventre, où tu ne penses plus qu’à toucher, manger ce corps, cette boule de feu qui te donne bonne mine même les jours d’hiver ou à l’heure des grandes fatigues, ce sentiment d’être vivant et ouverte sur le monde. »
« J'ai longtemps cru à la magie du premier baiser. Le feu d'artifice dans le corps, cette brûlure, même si ce vrai premier baiser n'a jamais eu lieu. Je ne sais pas comment cela s'est passé pour toi, mais j'en avais une peur bleue, je m'en suis même cachée. »
«Tout ce nettoyage du sperme est maintenant terminé. C'est la même amie qui me l'a dit, car elle vit aujourd'hui avec des femmes.»
« Il y a quelque chose de frappant quand les femmes parlent de sexe. Elles disent leur non-désir, leur ennui, leurs peurs, rarement leur désir, surtout quand il est transgressif ou démesuré. Une femme dont l’appétit sexuel est infini, dérange, met mal à l’aise, elle devient une sorte de monstre, un vampire, une bête sauvage, un danger public aux yeux de la société, au regard des hommes.»
« Est-ce qu'il t'arrive d'être excitée en écrivant ? J'aime beaucoup écrire des scènes érotiques, mais je trouve difficile de donner plus d'autonomie au corps féminin.»